Le Cheval est un animal social
À l’état naturel, les chevaux vivent en troupeaux, généralement sous la conduite d’un unique étalon reproducteur. Ils entretiennent des rapports sociaux et comptent sur leur vitesse pour échapper à leurs prédateurs. Dotés d’un bon sens de l’équilibre, d’un fort instinct de fuite et de grandes aptitudes de visualisation spatiales, ils possèdent un trait inhabituel dans le règne animal : ils sont capables d’entrer en sommeil léger tout en restant debout.
Comment communique le cheval ?
Le cheval communique généralement par le canal visuel, grâce au langage corporel. L’étude de sa gestuelle, des mouvements d’oreilles et des attitudes de sa tête, permet de déterminer son humeur. Il couche ses oreilles en arrière s’il est en colère, et les pointe vers l’avant s’il est attentif. Les chevaux recourent au hennissement dès leur plus jeune âge, c’est un moyen pour eux d’exprimer des émotions et de communiquer.
Les contacts entre chevaux peuvent être agressifs : morsure, coup de pied, bousculades, ou bien démontrer une affinité entre congénères.
Les principaux problèmes rencontrés chez le cheval
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Les Tics
Le cheval est un animal sensible au stress et l’ennui. L’apparition des tics peut être liée à beaucoup de causes : il est seul, il s’ennuie, … Il compense alors l’inactivité par des mouvements stéréotypés.
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Les Peurs et Phobies
Avec sa nature grégaire, le cheval est une proie et sa survie dépend alors de la peur du prédateur. Parfois, une peur peut devenir excessive voir phobique, ce qui rend désagréable ou dangereuse la monte.
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Les Agressions
Le cheval agressif, mord, pince, botte ou menace simplement. Cette agressivité chez le cheval peut simplement être due à la peur, lorsqu’ il ne peut pas fuir : il agressera pour se protéger. Dans d’autres cas, cela peut être plus complexe, car la relation avec l’homme a une forte influence sur le comportement du cheval.
Plusieurs études récentes menées en France et à l’étranger ont mis en évidence d’importants risques liés au cheval : en Suisse et aux Etats-Unis, elles révèlent que le cheval est la troisième cause d’accidents (derrière les bovins et les canins) chez les professionnels et que 75% de ceux-ci reçoivent un coup de pied de cheval au moins une fois dans l’année. Le taux d’accidents n’est pas lié à leur expérience, mais au taux de contact avec le cheval. Les chutes et accidents sont souvent des causes d’abandon de la pratique équestre. Tout cela suggère un manque d’attention et d’observation du comportement du cheval, voire simplement un manque de connaissance de leur comportement.